Lucky, L'autre, Lire.
Après cette nouvelle, j'ai les yeux secs. Je ne pleure pas. J'ai trop pleurer et je n'y arrive plus. Comme si mon corps manquait d'eau pour pour pouvoir créer des larmes. Mon esprit est vide. Mais j'ai presque l'impression que si je me plongeais dans la réalité, de reconnecter mon cerveau et de penser que Lucky allait cette fois véritablement sortir de ma vie, des larmes sortiront - non jailliront - et je n'arrêterais pas de déverser toute ma tristesse. Pourquoi tout s'écroule d'un seul coup ? : Avouer la vérité à mes parents, la fin de mon amitier avec L'autre, la séparation de mes parents, la peur de perdre mes amis et me retrouver seule à nouveau et maintenant le départ imminent de mon chien Lucky ! Pourquoi sacharne-t-on sur moi ?
L'autre est seule, sans amis et je pensais que ce qui s'était passé entre nous n'était pas complètement ma faute et que s'était à son tour de connaître la solitude qu'elle n'avait sans doute jamais connue. Mais je me trompais le sort sacharne sur nous deux finalement ! Nos épreuves pour nous racheter de notre péché sont juste différents même si notre erreur est pareil.
En écrivant j'ai l'impression de m'ouvrir l'esprit, de me calmer, même si je sais qu'il va partir réellement ! -rien que d'y penser, je me sens mal - À quoi ça sert maintenant de m'occuper de lui ? De lui donner à manger ? De le faire jouer ou même de le chérir si je sais qu'il partira et que mes "efforts " ne serviront à rien? Le fait de me dire que d'autres l'aimeront comme je l'ai aimé me met dans une colère noire et un sentiment étrange de possessivité me traverse. C'est douloureux. Cela me donne envie de pleurer mais je ne veux pas sentir une énième fois les larmes rouler le long de mes joues, ressentir la tristesse. Et maintenant quelqu'un peut me dire à quoi ça sert d'adopter un chien pour le mettre en chenil quelques mois plus tard ?
Je comprends enfin pourquoi les jeunes filles couche sur papier leurs malheurs dans un journal, c'est ce que je fais après tout même si moi je tape sur les touches d'un clavier de tablette. J'ai toujours était une flemmarde ! Et voilà que je fais de l'humour en période de crise. Ce point d'exclamation n'était pas joyeux, il était remplit de tristesse - encore - et de colère mêlés.
Mais il y a quelques mois après la nouvelle du divorce de mes chers parents j'ai trouvé mon refuge. Peut être que ça vous paraîtra bête ou ridicule mais pour moi ça à était la lecture ! Non que je ne lisait pas avant mais beaucoup moins. Quand je lis je me plonge dans un univers bien différent du mien, m'immerge dans une aventure parfois cruelle, douce, sentimentale, fantastique ou parfois même distopique. Pour moi c'est aussi une passion découverte qui peut me coûtait chère mais bon ce n'est qu'un détail ! Je pense que beaucoup ne comprennent pas ce genre de passion...littéraire mais lorsque vous voyagez dans un livre et découvrez le courage, la bonté, les choix humains que peut faires un personnage vous êtes ensorcelés part la magie d'un bouquin. Tout au long de cette aventure vous accompagner le héros de l'histoire et vous vous attachez à celui-ci. C'est tout simplement fabuleux !
J'aime lire alors vous comprendrez bien que j'apprécie écrire en ce moment même si le début de mon texte n'était pas très joyeux. Non ! Je ne veux pas y penser, ça me fais frissonner....Vite ! Je me plonge dans mon livre du moment Prémices de Sophie Jordan. Bye chers et si invisible soyer vous lecteurs et comme dirais mon amie Céline : Kiss Salakis !
Article écrit le 8 Mais 2016
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