J'ai pleuré encore. Alors que je m'étais dit de ne plus le faire. Que je ne pouvais plus le faire. Je croyais que je m'étais vidée de toute mon eau. Non, bien sûr que non, il reste toujours de la place au malheur, à la tristesse, avec lui je me sens abandonnée, je sais qu'il m'aime mais moi ? Est ce réciproque ?
Oui je pense que tout le monde aime son papa même avec tout ses défauts. C'est notre géniteur. Pour moi l'homme de la famille et la seule présence masculine. Mais quand votre père est un alcoolique, un malade, un accro à la bouteille es-ce toujours réciproque ? Je cherche et je sais qu'au fond de moi un amour petit et fragile est encore vivant mais les promesses manquées et les mensonges sont entrain de briser cette amour à petit feu comme si chaque mauvaises nouvelles resserraitent et fissuraient le mur de protection que j'avais bâtit autour de ce sentiment durant la petite enfance . Les fissures commencent à se briser et je deviens de plus en plus désagréable avec lui car lorsque je le vois taper mon chien, me crier dessus ou même insulter tous se qui bouge une colère béante m'anime dans tout mon être et je me dois de l'affronter et en même temps faire chavirer le navire de mon amour pour mon père. Alors comment suis-je censée gérer mes barrières sans que moi-même je les brise à mon tour ?
Je sais aussi que c'est quelqu'un de bien car après avoir finit mon repas avec mes parents -mon père sobre- il peut s'avérer être une personne agréable. Parfois sa vantardise me hérisse les poils -je déteste les vantards-, je pourrais citer beaucoup de ses défauts et cela fait aussi tache dans ma gentillesse envers lui.
Mais des souvenirs marquants et récents me reviennent et sa lâcheté ou même son égoïsme me met soudain dans une rage folle ! Comment a-t-il pu nous laisser seules Julie et moi en pleine nuit ?
Je dis sa lâcheté parce qu'au moment ou son corps était alourdit par le poids de l'alcool et de son esprit embrumé, j'ai l'impression qu'il n'a pas pu gérer la pression d'un futur divorce et de devoir vivre avec les conséquences (Julie et moi)... je ne dis pas qu'il ne voulait pas nous garder non pas du tout simplement qu'il avait peut être envie d'oublier ses soucis (toujours nous) et de dégager loin des tracas qui l'attendais sauf que en partant l'idée ne lui est pas venue qu'en nous laissant seules, il nous faisait courir un danger ? Bien sûr que non puisque qu'il etait bourré comme un pot ! À ce moment-là une première craquelure de la taille d'un doigt c'est formé sur notre relation et mon regard a changer sur lui : il n'était plus mon nounours, mon amoureux de jeunesse ou même ma glue, non plus rien de tout cela, il était devenu un ado de 16 ans se foutant de tout ce qui se passe autour de lui ne pensant qu'à ses problèmes et à lui-même. Peut-être que je me trompe mais au moment où j'écris ces lignes c'est ce que je ressens et parfois mon amour pour mon père est remplacé par un vide, comme si j'avais été élevé par un seul parent et je pense que même en période d'adolescence, je ne suis pas censée ressentir ce trou dans mon coeur : l'absence d'un père.
Oui je pense que tout le monde aime son papa même avec tout ses défauts. C'est notre géniteur. Pour moi l'homme de la famille et la seule présence masculine. Mais quand votre père est un alcoolique, un malade, un accro à la bouteille es-ce toujours réciproque ? Je cherche et je sais qu'au fond de moi un amour petit et fragile est encore vivant mais les promesses manquées et les mensonges sont entrain de briser cette amour à petit feu comme si chaque mauvaises nouvelles resserraitent et fissuraient le mur de protection que j'avais bâtit autour de ce sentiment durant la petite enfance . Les fissures commencent à se briser et je deviens de plus en plus désagréable avec lui car lorsque je le vois taper mon chien, me crier dessus ou même insulter tous se qui bouge une colère béante m'anime dans tout mon être et je me dois de l'affronter et en même temps faire chavirer le navire de mon amour pour mon père. Alors comment suis-je censée gérer mes barrières sans que moi-même je les brise à mon tour ?
Je sais aussi que c'est quelqu'un de bien car après avoir finit mon repas avec mes parents -mon père sobre- il peut s'avérer être une personne agréable. Parfois sa vantardise me hérisse les poils -je déteste les vantards-, je pourrais citer beaucoup de ses défauts et cela fait aussi tache dans ma gentillesse envers lui.
Mais des souvenirs marquants et récents me reviennent et sa lâcheté ou même son égoïsme me met soudain dans une rage folle ! Comment a-t-il pu nous laisser seules Julie et moi en pleine nuit ?
Je dis sa lâcheté parce qu'au moment ou son corps était alourdit par le poids de l'alcool et de son esprit embrumé, j'ai l'impression qu'il n'a pas pu gérer la pression d'un futur divorce et de devoir vivre avec les conséquences (Julie et moi)... je ne dis pas qu'il ne voulait pas nous garder non pas du tout simplement qu'il avait peut être envie d'oublier ses soucis (toujours nous) et de dégager loin des tracas qui l'attendais sauf que en partant l'idée ne lui est pas venue qu'en nous laissant seules, il nous faisait courir un danger ? Bien sûr que non puisque qu'il etait bourré comme un pot ! À ce moment-là une première craquelure de la taille d'un doigt c'est formé sur notre relation et mon regard a changer sur lui : il n'était plus mon nounours, mon amoureux de jeunesse ou même ma glue, non plus rien de tout cela, il était devenu un ado de 16 ans se foutant de tout ce qui se passe autour de lui ne pensant qu'à ses problèmes et à lui-même. Peut-être que je me trompe mais au moment où j'écris ces lignes c'est ce que je ressens et parfois mon amour pour mon père est remplacé par un vide, comme si j'avais été élevé par un seul parent et je pense que même en période d'adolescence, je ne suis pas censée ressentir ce trou dans mon coeur : l'absence d'un père.
Article écrit le 9 mai 2016
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